Déjaa ? [Léo Wyatt]

Lize avait trouvé trés rapidement un appartement dans la ville, à sa grande surprise d'ailleurs. Elle avait ensuite compris pourquoi l'agent immobilier était si pressent et qu'on lui avait presque proposée de la payer pour habiter ce studio. Elle posa sa lourde valise Chanel sur le sol de son studio, et éternua bruyamment. Lize soupira calmement, puis regarda autour d'elle.

- C'est une ca-ta-strophe pensa-t-elle a voix haute.

Bon, il allait lui falloir du courage, elle ferma les yeux dix secondes, souffla un grand coup puis s'engagea dans ce qui allait devenir sa "Home Sweet Home". Elle n'était pas vraiment convaincue, mais elle allait devoir le faire. Elle se dirigea jusqu'à la fenêtre la plus proche, fermée bien sûr et tatonna pour trouver l'interupteur du store, qu'elle finit par presser avec joie. Le store s'ouvrant, elle découvrit une vue grise et pluvieuse de ville et se répéta une bonne dizaine de fois que le temps n'influencerait jamais son humeur. Ele tourna la tête vers ce qui ressemblait à un coin cuisine, puis décida d'y aller pour ouvrir également les stores. Elle se tourna et fixa un trou qu'elle venait de repérer juste au dessus de l'évier, vers lequel elle se dirigea en froncant les sourcils, aussi elle ne vit pas la petite marche qui séparait la cuisine du reste de l'appartement, et elle s'entrava pitoyablement dessus, se tordant la cheville et se mordant la langue, puis en s'étalant pour finir comme une crêpe ridicule sur le sol carrelé de sa "cuisine". Elle resta par terre quelques secondes, puis ferma à nouveaux les yeux pour demander a une force supérieure ce qu'elle avait fait au monde pour mériter cela. Elle essaya de respirer posément mais n'y arriva pas, aussi elle renonca a adopter toute forme de ressemblance avec un être vivant, et elle se décida a rester ainsi par terre.

Elle ne savait pas vraiment depuis combien de temps elle gisait là, sur le sol telle une serpillière, mais elle percut soudain une violente lumière, et elle ne se sentit pas la force d'ouvrir les yeux, supposant que la minuterie de la stupide lumière du couloir allait bientot s'éteindre, ne sachant pas vraiment si elle était fatiguée, ivre, droguée ou quelque activité que ce soit qui aurait utilisé son cerveau.

Nombre de messages : 4 Age : 31 Date d'inscription : 09/12/2007

L'après midi avait plutôt bien commencé pour l'être de lumière qu'était Léo Wyatt, il avait acheté des habits pour ses enfants ainsi qu'une petite surprise à sa femme chérie... des bottes dont elle n'avait de cesse de vanter leur beauté. Il se promenait à présent dans la rue marchande principale de San Francisco et elle était assez longue avec ces tas de magasins pour touristes et ces bars qui se voulaient branchés. Alors que Léo traversait la route parcourue par un important nombre de voitures, un son de cloche mélodieux se résonna dans sa tête... C'était le signal, ils l'appelaient.

Le jeune père de famille se dépêcha de traverser et prit une ruelle perpendiculaire, à l’abri des regards indiscrets. Il orba alors, laissant ses sens le guider vers son nouveau protégé... comme s'il n'en avait pas suffisamment ! Mais avec un peu de chance ce serait un cas facile qu'il faudrait simplement mettre sur la bonne voie. L'ange réapparut au milieu d'une pièce sombre et sale, il aurait tout donné pour ne pas habiter ici... ! Il s'approcha d'un corps à terre, dans ce qui ressemblait à une cuisine. Il distinguait à présent un corps de femme, une femme blonde assez jeune et d'une grande beauté... Mais que faisait-elle dans cette position ?

Léo s'avança un peu plus de cette étrange personne lézardant sur les carreaux, il s'agenouilla et demanda d'une voix rassurante et claire.

" Tout vas bien ? Que c'est-il passé ? "

L'Avatar sentait qu'elle était vivante et en parfaite santé physique, l'être de lumière lui, s'inquiétait pour son état mental. Etait-elle folle ? Hooo non, tout mais pas ça ! Il avait assez donné dans les personnes en difficulté, ça suffisait à présent, pas une handicapé ou une déficiente mentale... par pitié !

La jeune blonde pulpeuse se secoua un peu après avoir entendu cette voix... Léo se redressa alors.

[Edit de Piper : Tu ne peux pas être à deux endroit en même temps, sachant que tu es déjà dans la cuisine...!]

Lorsqu'elle entendit une voix claire lui parler, Lize eu un énorme doute. Etais-ce sa conscience ? St Pierre, au paradis ? Ou encore une de ces idiotes séries à l'eau de rose, qui ne s'adressait en fin de compte jamais à elle ? Il ne lui restait plus qu'une seule facon de le savoir, c'est a dire : bouger.
Lize parcourut quelques instants les autres possibilités qu'il lui restait. Dormir ici, sachant que ce même "ici" était définitivement porté comme indeterminé, c'était bien trop risqué. Elle pouvait aussi partir en courant, seulement elle n'avait absolument aucune idée d'ou elle pouvait être. Elle se résolut alors à bouger pour avoir un vague apercu de la situation.
Lize se redressa, comme un pantin désarticulé et sans muscles, avec de violentes douleurs dans le dos et un gout cuivré de sang au fond de la gorge. Les yeux plissés devant l'effort quasi surhumain qu'elle venait de faire, elle n'avait pas encore ouvert ses paupières et mesura que la même voix qui venait de s'adresser à elle quelques minutes plus tôt devait encore être présente ici. Si ca se trouvait, cette voix avait même un corps qui lui était attribué. Elle ouvrit un oeil, et apercut un homme, comme brillant dans une immense pièce noire.
Lize se demanda un instant si ses neurones se remetrait un place un jour, avec l'impression qu'elle avait de réfléchir dans du coton, la situation n'était pas vraiment des plus agréables.
Elle se demanda une fois de plus ou elle pouvait bien être, lorsque soudain tout s'éclaira. Quoique, tout c'était vite dire. Elle se souvenait de son apppartement miteux, de sa déception, de sa chute, mais aprés ... que faisait ce jeune homme ici ? Elle articula lourdement, en passant une main sur son oeil, sentant une petite trainée de sang partant de sa bouche s'imprimer a la suite de sa main le long de sa joue.

- Euh, oui. Qui êtes vous ?

Dans sa tête se chevauchaient milles phrases d'excuses, comme à son habitude, c'était ce en quoi elle exceller le mieux, se faire pardonner. Mais qu'avait elle bien pu faire pour se retrouver dans cet état là, avec un homme aussi bienveillant à ses côtés ?

» Piper Halliwell (Wyatt)[ok]